Le Centre Jean-Marie Pelt est ravi d’avoir rendu hommage à Jean-Marie Pelt pour le cinquième anniversaire de sa mort en présence de Catherine Clément, Isabelle Drum, Chantal de la Touanne, Robert Fery ainsi que Philippe Courbon par téléphone. Nous remercions notre partenaire Radio Jerico Moselle de nous avoir accueilli chaleureusement en studio afin de partager de beaux souvenirs et un bon moment ensemble. Nous vous invitons à découvrir cet hommage en cliquant sur le lien https://rcf.fr/actualite/jean-marie-pelt-rodemack-24101933-metz-23122015-5-ans-deja Nous souhaitons partager également la réflexion suivante menée par Philippe Courbon à propos de Jean-Marie Pelt : Le scientifique, l’auteur, le chroniqueur de radio, l’humaniste, et l’homme de foi, tous ces visages donnaient à saisir l’unité de l’homme dans sa cohérence, son engagement, sa pédagogie et son sens de l’humour dont il ne départissait jamais ! Dans cette civilisation du consumérisme et du « zapping », sauver « la mémoire des mots » est important. Jean-Marie Pelt l’a fait, et il a participé assurément à cette mission de « veilleur » et « d’Eveilleur » des consciences autour la « Civilisation de l’Amour », … si ardemment appelée par un autre grand sage, Théodore Monod. L’écologie chez Jean-Marie était ce que nous pourrions appeler aujourd’hui “l’écologie profonde” impliquant cette incontournable “Transition des consciences” sans laquelle aucune révolution climatique, économique, écologique, sociétale ne peut naitre durablement. En témoignage d’amitié autant qu’en hommage à son œuvre et à ses engagements, je partage avec vous la conclusion d’un article qu’il avait rédigé le 31 octobre 2012 et intitulé : “Du big-bang à l’homme : l’univers a-t-il un sens ?” : “L’ancestral et constant mouvement d’associativité constaté dès la formation des premières particules de l’atome va-t-il se poursuivre au sein et au bénéfice de l’humanité ?Les humains sauront-ils faire la part entre l’instinct de compétition qui les pousse à s’affronter et l’instinct de coopération qui les pousse à s’associer ? Tel est désormais le dilemme fondamental qui se pose à lui. Notre espèce se trouve devant le choix crucial quant à son avenir. S’autodétruire dans un conflit nucléaire généralisé ou une crise écologique cataclysmique si l’agressivité l’emporte ou s’associer dans une convivialité partagée entre les hommes mais aussi entre eux et la nature. A ce jour, la question reste ouverte et la réponse appartient à chacun de nous. Saurons-nous poursuivre la recherche des fruits de l’associativité qui de toute évidence indique un sens, une direction dans la marche de l’Univers. Mais aussi un sens, une direction, qui “fait sens” comme si le principe d’associativité illustrait la loi fondamentale d’une sorte de mégaévolution qui viendrait surplomber -sans la contester en aucune manière- les lois de l’évolution biologique telles que les entend aujourd’hui le darwinisme. Oui, l’Univers me parait avoir un sens et si l’on pouvait risquer une extrapolation audacieuse : s’associer dans l’Univers c’est créer du neuf, s’associer dans l’humanité c’est créer de l’amour. Verrons-nous un jour une civilisation de l’amour ?” Jean-Marie Pelt Huit ans après sa publication, ce texte interpelle, avec acuité, notre actualité, chacun en jugera.